La gauche est-elle finie ?

Etant une provinciale, et qui plus est, éloignée de la capitale, je ne pourrai me rendre à cette conférence.
Poser la question de cette manière est à juste titre très interpellatif  et je serai curieuse de la teneur de sa mise en débat par Aurélien Bernier, mais aussi des diverses interventions de la salle.
Sujet douloureux qu’il est bien temps d’aborder. Quant à trouver des solutions il faudrait, sans doute, inventer quelque chose, sans pour autant effacer d’un trait de plume les militants actuels de la gauche, même s’ils sont prisonniers des « appareils » frileux, voire irresponsables. Malgré tout, il faut redonner un sens au politique, crédibiliser un avenir construit par les hommes et pour les hommes. Seul moyen pour remettre en mouvement  le peuple qui a su dans le passé, peut-être de façon parcellaire et avec beaucoup d’illusions, permettre des avancées qui avaient laissé à penser que l’avenir serait mécaniquement meilleur que le passé. La vigilance et l’analyse de l’évolution du capitalisme par la gauche ont fait défaut.
Mais le monde va mal, très mal. Il est grand temps d’une prise de conscience ancrée sur le réel de la sauvagerie du néolibéralisme, notamment par les  classes les plus opprimées qui auraient tout à y gagner comme l’ensemble des forces vives des nations.

Niurka Règle