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16 octobre 2016

Au nom du fric

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Au nom du fric, Pascal Thiriet, Gigal Polar

La famille du Tylleux est une « grande » famille. Elle fait partie des oligarques les plus fortunés de France. Son titre de gloire est d’avoir beaucoup d’argent, d’en produire beaucoup et d’avoir un fortune patrimoniale impressionnante. L’argent est la principale activité de la famille, son obsession, son plaisir addictif : concurrences  recherche de marchés juteux. L’éthique dans tout ça ? Il vaut mieux mettre de côté. Question famille, si on tient à son rang et au respect de la lignée, rejetant tout ceux qui  de près ou de loin ne font pas partie de la caste, les relations entre père mère, fils et brus sont à couteau tiré. Il faut être aux reines du pouvoir, et être le meilleur. Il y a donc en scène MarieB, l’épouse d’Hercule du Tylleux, la principale héritière, Dante, le fils l’ambitieux détestable et sa femme, la belle Agnès et Aymé l’homo le mal aimé du père et du frère.. Enfin, hors parentalité, il y a Blasphème une adoptée par une amie de Marie B dont on n’a pu terminer l’adoption et qui se retrouve sans identité propre et Sun Tzi, un informaticien sino-japonais. Si ces derniers sont carrément roturiers, ce sont des génies de l’informatique, donc incontournables. Le tableau est dressé.

Lorsque Blasphème découvre le projet d’Hercule du Tylleux  de placer sur le ring les deux frères, dans un combat shakespearien afin de s’assurer que Dante deviendra ainsi le représentant officiel de l’entreprise financière, la  haine de la jeune femme prend un virage définitif : elle va s’employer, avec l’aide de son ami Sun Tzi à contrecarrer le projet et ils ont beaucoup de cartes en main.

Toute la saveur de ce récit mouvementé réside dans une connaissance précise de ce milieu, de ses pratiques frauduleuses, de ses ruses. Visiblement, Pascal Thiriet s’amuse à tirer les ficelles. Les nombreux rebondissements rythment de manière savoureuse la dureté de l’intrigue.

Mais, le récit que l’on suit avec délectation prend sa dimension particulière par un style vif, distancé, aux images pleines d’humour où chaque scène a un ancrage dans un lieu, toujours décrit de manière brève mais évocatrice.

D’autres personnages font leur apparition notamment Greit et son ami chinois. Et puis, il y a le couple Blasphème et Sun Tzi qui rompt la brutalité des rapports humains vécus chez les du Tylleux.

Dans un style vif et alerte, Pascal Thiriet déroule le fil de son récit avec une maîtrise qui tient le lecteur constamment en alerte. On devine que l’auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce roman, un plaisir  qu’il communique au lecteur et c’est très réussi.

Bravo. 

Niurka Règle

 

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