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23 novembre 2016

Russophobie

 

Russophobie : Propagande du Parti de Guerre (Black Agenda Report)

« Toutes les tentatives pour arrêter les combats ont été rejetées par les Etats-Unis et l’OTAN et scellé le sort du peuple syrien. »

La Russie a-t-elle envahi l’Irak et tué un million de personnes ? La Russie compte-t-elle le plus fort pourcentage de sa population derrière les barreaux que n’importe quel autre pays au monde ? La Russie a-t-elle occupé Haïti après avoir enlevé son président ? La police russe est-elle autorisée à tuer des enfants sans crainte de répercussions ? La Russie entame-t-elle sa vingtième année d’une guerre de terreur contre le peuple somalien ? Tous ces crimes ont lieu aux ou sous la direction des États-Unis. Pourtant, toutes les forces de propagande et d’influence sur l’opinion mondiale sont dirigées contre la Russie, qui, quelles que soient ses lacunes, est très loin derrière les Etats-Unis en matière de violation des droits de l’homme.

Les dangers présentés par une présidence de Hillary Clinton ne peuvent être surestimés. Elle et le parti de guerre ont progressivement travaillé vers un objectif qui défie la logique et qui menace toute vie sur terre. Le changement de régime est une fois de plus leur modus operandi et ils espèrent en faire une réalité contre la Russie.

Presque toutes les affirmations anti-russes sont des mensonges, une ruse destinée à placer les Américains dans un état d’esprit guerrier et de leur faire perdre la peur d’une catastrophe nucléaire. Il n’est pas clair si Clinton et le reste des futurs guerriers se rendent réellement compte qu’ils risquent de provoquer un conflit nucléaire. Peut-être croient-ils que Vladimir Poutine peut être facilement bousculé, alors que tout indique le contraire.

Les allégations non prouvées d’ingérence dans l’élection présidentielle et le fait de jeter le blâme sur la Russie comme la seule cause des souffrances en Syrie sont censés désensibiliser le public. C’est un vieux stratagème qui rend la guerre non seulement acceptable, mais une nécessité. Les suspects habituels participent à l’opération avec enthousiasme. Les grands médias, menés par des journaux comme le New York Times et le Washington Post, sont aux avants-postes pour diffuser des histoires sur la vilenie russe. Human Rights Watch et d’autres organisations qui ne se soucient guère des abus commis par les États-Unis et leurs alliés jouent également leur rôle habituel qui consiste à désigner la prochaine victime d’un changement de régime.

La Russie a perdu son siège au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en partie à cause de la pression US et des relations publiques du complexe industriel des droits de l’homme. Le Conseil des droits de l’homme est maintenant présidé par l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite est une monarchie absolue qui finance les groupes terroristes djihadistes qui ont causé 500 000 morts en Syrie. Les Saoudiens sont en train de provoquer la dislocation, la mort et la famine au Yémen, mais ils sont des alliés des Etats-Unis, il y a donc peu d’opposition à leurs méfaits.

Donald Trump, un homme ouvertement raciste, était le concurrent parfait pour Hillary Clinton. C’est pourquoi elle et le reste de la direction du Parti démocratique l’ont préféré comme rival. Il facilitait le recours à l’argument discrédité du « moindre mal » et ses déclarations - sensées - sur la nécessité d’éviter un conflit avec la Russie l’ont rendu encore plus utile.

Les États-Unis et leurs alliés sont responsables de la destruction de la Syrie. Leur effort pour renverser le président Assad a créé une catastrophe humanitaire totale avec des combattants de Daech et d’al Nusra qui considèrent la décapitation comme un divertissement. Loin d’être la cause de la catastrophe, la Russie a laissé son allié combattre seul pendant quatre ans. Ils ont même fait des ouvertures pour négocier le destin d’Assad avec les États-Unis. Toutes les tentatives pour arrêter les combats ont été rejetées par les États-Unis et l’OTAN et scellé le sort du peuple syrien. Les habitants de l’est d’Alep sont pilonnés par des alliés américains, mais on ne le saura pas en lisant les journaux et en regardant la télévision. Le rôle américain dans le massacre est à peine mentionnée ou est excusée comme un effort pour protéger la population civile. Le bain de sang a été fabriqué par les États-Unis et pourrait cesser si ce gouvernement le voulait.

L’effort de propagande anti-russe a fonctionné à la perfection. L’OTAN rassemble des troupes sur les frontières de la Russie dans une provocation claire, mais c’est Poutine qui est le méchant. On dit qu’il menace les pays qui s’unissent pour menacer sa nation. Les États-Unis font des affirmations fausses de crimes de guerre russes malgré le fait d’avoir du sang sur les mains. Les derniers rapports de Human Rights Watch appelant à poursuivre Assad sortent directement de la Maison Blanche et du Département d’Etat et n’ont rien à voir avec un souci pour les Syriens qui sont en train de vivre leur cinquième année d’enfer.

Il n’y a pas de « moindre mal » entre Hillary Clinton et Donald Trump. Elle est pleinement soutenue par le parti de la guerre dans sa volonté de mener une politique étrangère plus « musclée ». Ce terme bizarre signifie la mort et la faim pour des millions de personnes supplémentaires si Clinton gagne avec une marge confortable. Il faut lui refuser une victoire de cette ampleur et toute possibilité de réclamer un mandat. Tous ceux attachés à la paix doivent apporter leur voix aux candidats du Parti Vert, Jill Stein et Ajamu Baraka. Ils sont seuls à rejeter la prémisse d’un pays impérialiste et des guerres sans fin.

Les États-Unis sont le pays le plus dangereux au monde. Si leur président est inconscient et aime la guerre, la menace devient existentielle. C’est ce qui nous attend avec une présidence Hillary Clinton. Si le rôle de méchant se joue sur la scène internationale, c’est elle la vedette du spectacle.

Margaret Kimberley

Traduction "c’est tellement évident qu’il faut être un "journaliste" pour ne rien voir, rien entendre et ne rien dire..." par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : Le Grand Soir

 

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