13 août 2022
Une vie violente
Une vie violente, Pier Paolo Pasolini, traduit par René de Ceccaty, Points
Que dire de ce roman, tellement riche, humainement, socialement et politiquement. Son écriture interpelle fortement la notion même d’écriture. Nous sommes plongés dans l’univers d’une banlieue de Rome des années cinquante. Les protagonistes sont les pauvres malmenés par la vie. Et ils la vivent dans la violence totale qui transparaît dans leur langage si marqué, on pourrait dire éblouissant. En ceci, la traduction de René de Ceccaty est particulièrement étonnante, tant cette traduction révèle parfaitement cette langue vive, violente, métaphorique et imagée.
Il faut lire « Une vie violente » et l’accepter pour y goûter sa saveur particulière
Niurka Règle
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