La Joconde a mal aux dents

La Joconde a mal aux dents

Le jeudi 16 mai à 20h30, la médiathèque Lucie Aubrac vous invite à venir écouter Pierre Astrié pour une lecture du dernier monologue qu’il a écrit La Joconde a mal aux dents.

« Il s’agit d’évoquer, en une heure, par un déluge de mots et dans une tyrannique tension, une vingtaine de vies, entre splendides et pathétiques, qui racontent une vie. Ou plutôt une tranche de vie. Celle de Paul, aux prises avec son quotidien et son roman : une fiction sur Mona Lisa et Léonard de Vinci. Un portrait. Pas celui de la Joconde. Celui de Paul Lemeur, un homme parmi tant d’autres, aujourd’hui. »
Le titre La Joconde a mal aux dents porte en lui le procédé de réussite du spectacle : la collision du poétique et du trivial. C’est l’histoire de la gestation de l’art dans le quotidien, du surgissement de l’imaginaire dans un contexte terre-à-terre. Les maux de Paul Lemeur sont servis par la virtuosité du texte. 
Ce spectacle a été crée en janvier 2006, suite à une commande du théâtre d’O de Montpellier. Il a été joué à Sérignan en 2006, à Paris en 2007, puis à Béziers en 2008 et à Vire en 2009.

Pierre Astrié a vécu longtemps au Brésil où il a écrit, mis en scène et joué dans des théâtres de Rio. Puis il a travaillé avec la compagnie Théâtre au Présent de Montpellier , la compagnie du Zinc Théâtre de Béziers. Plusieurs de ses textes ont été créés au théâtre - Hamlet le sel ! - Les couteaux de Madame Bernard - Une soirée chez Dumas le père - Lili la nuit - BarBrasil - La triste histoire de Monsieur Desjardins - Hôtel Sinclair - Fou de la reine - Desarraigada - Marcello Marcello,champion de papier - Il suffit de penser au gâteau - Journal de l’homme en gris.

Son texte Il ne s’était rien passé a obtenu l’adhésion des comités de lecture de la Comédie Française et du Théâtre du Rond-Point.

Pierre Astrié est un virtuose de l’écriture, une écriture nerveuse, un peu timbrée. Dans La Joconde a mal aux dents, il nous livre un délicieux scanner cérébral de Paul Lemeur.

A ne pas manquer le jeudi 16 mai à 20h30 à la médiathèque. Entrée libre.