Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pourquoi pas ? Le blog de Niurka R.
Pourquoi pas ? Le blog de Niurka R.
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
14 février 2011

Le pillage tisse sa toile

Publié par
Francois Asselineau
      

   
Grèce : l’Union européenne, la BCE et le FMI préparent le pillage du patrimoine du peuple grec
   

      

        

   

   

PapandreouSamedi 12 février, le gouvernement socialiste grec a jugé « inacceptable la conduite » du Fonds Monétaire International (FMI, dirigé par le « socialiste »    Strauss-Kahn), de l’Union européenne et de la Banque centrale    européenne. Ces trois institutions (totalement non démocratiques) n’ont   en effet accepté, vendredi 11 février, de verser la quatrième tranche   d’un prêt accordé en mai 2010 par la zone euro et le FMI que sous des   conditions de plus en plus spoliatrices pour la Grèce.

Elles ont versé ce prêt en déclarant que les très gros efforts   budgétaires déjà réalisés par le gouvernement grec n’étaient pas encore   suffisants et qu’il fallait désormais passer à une « accélération significative » et à un « élargissement » des « réformes structurelles ».

L’annonce qui a le plus scandalisé les Grecs concerne la révision à   la hausse de l’objectif de privatisations souhaité par la « troïka »   FMI-UE-BCE : 50 milliards d’euros d’ici à 2015, au lieu de 7 milliards   sur trois ans initialement annoncés.

LE GOUVERNEMENT GREC : « NOUS NE NÉGOCIERONS LES LIMITES DE NOTRE DIGNITÉ AVEC PERSONNE »

Dans un premier temps, le ministère grec des Finances a diffusé un   document informel semblant avaliser la création d’un portefeuille   d’actifs promis à une privatisation et pouvant rapporter « au moins 50   milliards d’euros ». Mais samedi, le gouvernement a fait volte-face et   fait réagir son porte-parole, George Petalotis.

« Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des   limites (…) Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec   personne. Nous prenons des ordres seulement auprès du peuple grec », a déclaré M. Petalotis, en soulignant notamment qu’aucune terre appartenant à l’Etat ne serait vendue.

Tandis que la presse grecque, y compris celle proche des socialistes au pouvoir, se déchaînait, le    Premier ministre George Papandreou a fait savoir qu’il s’était plaint    personnellement auprès du FMI et de la Commission européenne.

FMI Dehors

LA COMMISSION EUROPÉENNE ET LE FMI VEULENT FORCER LA GRÈCE À VENDRE DES PLAGES ET L’ANCIEN AÉROPORT D’ATHÈNES À DES SOCIÉTÉS PRIVÉES

De son côté, le représentant de la Commission européenne Servaas   Deroose a alimenté la fureur grecque en proposant dans le quotidien To   Vilma, de « vendre les plages pour développer le tourisme et   le marché des propriétés touristiques ». « La Grèce pourrait facilement   lever cinq milliards d’euros en vendant l’ancien aéroport d’Athènes,   situé dans une zone côtière lucrative », a-t-il suggéré   dans une autre interview à Proto Thema, préconisant la vente de   terrains, d’aéroports régionaux et de ports pour un bénéfice de 35   milliards d’euros.

Le chef de la mission du FMI Poul Thomsen y est allé lui aussi de ses encouragements à « vendre des terrains, y compris l’ancien aéroport » d’Athènes. « Nous sommes à un point crucial où nous avons besoin d’une accélération des réformes », a encore déclaré M. Thomsen, cité par le quotidien Kathimerini.

Papandreou enclume

A ce rythme, on se demande combien de semaines il reste encore  avant   que la Commission européenne exige du gouvernement grec qu’elle   privatise le Parthénon ou l’Île de Santorin. Nul doute que les « réformes indispensables » consisteront à les vendre à JP Morgan ou Goldman Sachs pour en faire   des lieux de villégiature, évidemment fermés au public, et réaménagés en   penthouses avec jacuzzis pour quelques banquiers américains ou golden   boys de la City londonienne.

CONCLUSION : IL EST DE PLUS EN PLUS URGENT DE SORTIR DE L’EURO ET DE L’UE

Il faut ne se faire aucune illusion : la Grèce n’est   nullement un cas isolé. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne, mais aussi la   France et d’autres, sont aussi au programme du pillage en règle des   patrimoines publics, un pillage organisé par l’UE, la BCE et le FMI au   profit d’une petite oligarchie financière.

Il suffit de songer au scandale de l’adoption très récente de   la loi NOME en France : le seul objectif de cette loi est de priver les   Français de la rente d’EDF pour l’offrir sur un plateau à des   établissements bancaires prédateurs étrangers (de type JP Morgan ou   Goldman Sachs, déjà autorisés à intervenir sur le marché du gaz   français) .

Chaque mois qui passe dévoile ainsi un peu plus la   monstruosité du véritable projet de domination et de pillage qui se   cache, depuis 1950, sous l’aimable vocable de « construction   européenne ».

Non seulement l’Union européenne et l’euro nous apportent la   baisse du niveau de vie, la dictature politique, et la mise sous tutelle   étrangère, mais les mots truqués de la « langue de bois » européiste   révèlent peu à peu leur véritable signification.

Les « indispensables réformes de structure » sont   une expression d’un cynisme effroyable. Cette expression ne désigne rien   d’autre que l’organisation d’un pillage généralisé des patrimoines   publics au profit d’une oligarchie bancaire qui ne tire son pouvoir que   de l’émission d’une monnaie de singe et de la mainmise sur l’ensemble   des médias de masse.

Les Grecs seraient bien inspirés de décider, eux aussi, de   sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, comme le propose   l’UPR depuis bientôt 4 ans.

François ASSELINEAU
www.u-p-r.fr

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Pourquoi pas ? Le blog de Niurka R.
  • Le blog s'ouvre sur les questions touchant à l'évolution mondiale intégrant diverses contributions : l''art, la littérature, et de façon générale, la culture qui interprètent le monde et font partie de ma façon d'appréhender le fait humain.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité