Gaza 2010
Depuis 1989, le photographe Kai Wiedenhöfer réalise un travail
documentaire sur le conflit israélo-palestinien qui affecte le
Moyen-Orient. Le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme lui a permis
de poursuivre ses recherches, principalement consacrées à Gaza et aux
conséquences de l’offensive israélienne connue sous le nom de « Plomb
durci » qui a eu lieu au cours de l’hiver 2008–2009. En novembre 2009,
quand Kai Wiedenhöfer a commencé à travailler sur ce projet, Gaza était
encore marquée par de terribles destructions humaines et matérielles. Le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) était sur le
point de déblayer les décombres, là où se trouvaient autrefois des
maisons.
Kai Wiedenhöfer a passé trois mois à Gaza pour
réaliser ce nouveau reportage. Ses photographies, récompensées par de
nombreux prix internationaux, sont reconnues pour leur écriture
originale, audacieuse et leur force de témoignage, portée par une grande
connaissance de la région. Réunissant 85 photographies en couleurs,
l’exposition s’articule autour de deux thèmes majeurs, les décombres et
les portraits.
Chers amis,
La
LDJ a tenté dimanche de détruire une exposition photo sur les massacres
à Gaza, au Musée d'Art Moderne de Paris, et le CRIF réclame la
fermeture de cette exposition.
Face à ces attaques, menaces et pressions, il est indispensable que nous
allions le plus nombreux possible visiter cette expo photos dès mardi
matin 23 novembre (ouverture à 10 H après la fermeture hebdomadaire du
lundi), et encourager la direction du musée à ne pas céder à ces
méthodes intolérables.
Appliquant le mot d'ordre lancé par le CRIF, une trentaine de voyous
dont certains (mais pas tous) encagoulés et munis de casques de moto ont
attaqué dimanche en début d'après-midi le Musée d'Art Moderne de Paris
(11 Avenue Wilson, 7016 - Paris - M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9),
pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux
massacres d'Israël de décembre 2008 - janvier 2009 dans la bande de
Gaza.
Les voyous ont tenté d'atteindre la galerie d'exposition au sous-sol du
musée pour saccager le travail du photographe Kai Wiedenhöfer. Sans
succès : l'accès leur a été barré par le service de sécurité du musée.
Ils ont alors perturbé l'entrée des visiteurs en scandant des slogans
hostiles à la direction du Musée d'Art Moderne et apposé des
autocollants sur lesquels on pouvait lire : « Antisionisme=Antisémitisme
politique //A bas l'antisémitisme d'où qu'il vienne //Le palestinisme
actif, c'est l'activisme antijuif//Stop au palestinisme antijuif ».
Les émules des nazis, n'ont évidemment pas craint, dans leur assaut, de
tenter de saccager les multiples oeuvres exposées aux côtés des
photographies de Gaza dans l'enceinte du Musée d'Art Moderne, à savoir
les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc
Chagall ou Henri Matisse.
Pas plus qu'ils ne se souciaient, quand ils attaquaient la librairie
Résistances à Paris en juillet 2009, de savoir si les livres qu'ils
détruisaient avaient pour auteurs Mahmoud Darwish ou Primo Levi.
Et nous mettons en cause le CRIF, vitrine « présentable » du lobby
israélien en France, et non pas la seule « Ligue de Défense Juive »,
--dont on ne savait pas encore, dimanche soir, si elle revendiquerait
l'attentat contre le Musée-- car c'est le CRIF lui-même qui donné le
signal la semaine dernière, en appelant à la suppression de
l'exposition, comme on peut le lire sur le site de cette officine :