Gaza territoire enclavé
Communiqué de l'AFPS
Siège de Gaza, une catastrophe pas du tout naturelle.
Il est possible de
mettre un terme à la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza.
Car elle est le fruit non d’une catastrophe naturelle, mais d’un
siège. Un an après son offensive meurtrière, Israël poursuit ce
crime. Il faut que cela cesse.
Les averses
torrentielles n’épargnent pas la bande de Gaza. Dans la nuit du 18 au
19 janvier, des dizaines de maisons et de fermes ont été inondées et
une douzaine de personnes blessées. Mais les raisons des effets de la
pluie et des orages sur la population ne sont pas d’ordre climatique.
Un an après l’offensive meurtrière israélienne contre un million et
demi de Gazaouis, qui a fait plus de 1400 morts, des centaines de
milliers de blessés et détruit toutes les infrastructures de ce
minuscule territoire, Israël, en dépit des accusations de crimes de
guerre et de possibles crimes contre l’Humanité formulées par le
rapport du juge Goldstone et adoptées par les Nations unies, poursuit
en toute impunité le siège de la bande de Gaza. Un siège à la fois
inhumain et illégal. Tout manque. L’eau, les vivres, les médicaments,
les vêtements, les chaussures... Rien ne passe. En particulier les
matériaux de construction. Sinon par les tunnels qui menacent de
s’écrouler sous les bombardements israéliens et d’ensevelir les
passeurs. Depuis quelques semaines, l’Egypte construit aussi un mur
d'acier à sa frontière avec la bande de Gaza qui vise à parachever
le siège et à couper totalement Gaza du reste du monde Un an après
l’offensive israélienne, des milliers de Palestiniens continuent à
survivre dans des tentes ou dans des ruines. Il ne s’agit pas là de
catastrophe naturelle. Mais d’un crime. Il faut y mettre un terme. Il
faut contraindre Israël à mettre un terme à ce siège illégal.
Paris, le 22 janvier 2010.