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24 février 2009

Partage des valeurs ajoutées


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Touchez pas aux profits !

La valise diplomatique
Partage de la valeur ajoutée
par Martine Bulard

Devant l'évidence de la crise - et plus encore celle de la montée du mécontentement -, M. Nicolas Sarkozy a dû reconnaître que le pouvoir d'achat n'était pas une question accessoire. D'où la suppression des deuxième et troisième tiers provisionnel pour les familles ayant un revenu déclaré inférieur à 11 673 euros par an, le relèvement de l'indemnisation du chômage partiel, et la prime (500 euros) pour les chômeurs n'ayant travaillé que deux à quatre mois au cours de la dernière année - un coup de pouce toujours bon à prendre, mais très en dessous des besoins.

Une fois touchés les 500 euros, les jeunes précaires qui n'ont pas droit au RMI se retrouvent toujours aussi démunis. Pour les 2,1 millions de contribuables qui ne paieront pas d'impôts sur le revenu d'ici la fin de l'année, cela représente un gain compris entre 20 euros pour un célibataire et 260 pour une famille de cinq personnes : ce n'est pas négligeable, mais pas vraiment de quoi faire des folies.

Au total, les mesures proposées représenteraient, selon le président de la République (il faut attendre les modalités concrètes pour vérifier) 2,6 milliards d'euros. A comparer avec les 15 milliards du « paquet fiscal », incluant le « bouclier » du même nom, ou les 63 milliards d'euros précédemment annoncés au nom de la relance de l'investissement... Sans oublier les projets de nouvelles réductions des contributions patronales, qui seront compensées par une hausse des impôts pour tous : suppression de la taxe professionnelle d'ici 2010 (11,4 milliards d'euros) ; exonération des cotisations servant pour les allocations familiales (30 milliards d'euros).

Mais surtout, les mesures sarkozystes ne touchent pas aux fondements même de la crise, née de la déflation salariale et d'une montée sans précédent des inégalités. Avant de faire de la mousse médiatique autour d'un éventuel partage des profits grâce à l'intéressement (exonéré de cotisations sociales), mieux vaudrait se poser la question d'un rééquilibrage du partage des richesses créées : la valeur ajoutée. Le patronat et ses porte-voix politiques s'y opposent - ce que l'on peut comprendre. Plus surprenante est la ronde des « experts » et des journaux se prétendant de gauche qui se joignent au concert : « Partage salaire-profit : Hamon et Besancenot s'indignent un peu vite », titre Libération (18 février 2009). A en croire ces grands esprits, la part des salaires et des cotisations serait stabilisée à son étiage historique, et n'expliquerait en rien la crise économique et financière que nous connaissons. Les salariés n'auraient donc aucune raison de réclamer plus. (...)

Lire la suite de cet article inédit de Martine Bulard :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-02-20-Touchez-pas-aux-profits

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